«Au départ, je n'arrivais pas à y croire», se souvient Armand A. Wagner, antiquaire depuis plus de 40 ans à Luxembourg-Ville. Il tient le tableau, qui révèle au verso le prix à l'époque de 1 750 francs luxembourgeois, au-dessus du petit pont sur lequel se tenait jadis le peintre. «Hormis une porte d'entrée, tout est resté exactement comme il y a 89 ans». Wagner, qui est aussi expert judiciaire pour l'art luxembourgeois, a acquis l’œuvre, jusqu'ici inconnue, à la suite d'une succession. D'après lui, «Nico Klopp est, après Joseph Kutter, le peintre luxembourgeois le plus important».